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"Ils s'imaginaient sauver le monde - Chroniques sceptiques de la COP21" de Benoît Rittaud a été publié par les Editions Book le 8 Juin 2016. (Amazon.fr)
Présentation de l'éditeur :
"Ils veulent agir pour notre bien, tous ceux qui tirent encore et toujours la sonnette d’alarme sur les « dérèglements climatiques ». Pourtant, les meilleures intentions du monde n’ont jamais garanti la justesse d’un diagnostic. L’énormité des sommes en jeu impose l’usage de l’esprit critique, et non une adhésion de complaisance.
Nouvelle terreur millénariste, le dérèglement climatique n’est rien de plus qu’une illusion parée de science. Un sentiment de toute-puissance conjugué à la traditionnelle culpabilité judéo-chrétienne a conduit à cette nouvelle trahison des clercs qui voit l’émergence d’un clergé postmoderne composé d’intellectuels s’arrogeant la mission de faire le bien, oubliant leur rôle qui est d’abord de rechercher le vrai.
En décembre 2015, la conférence de Paris rassemblait quarante mille négociateurs qui devaient graver dans le marbre un engagement mondial exceptionnel pour réduire l’impact de l’homme sur le climat. Exagérations grossières des risques, vaines envolées lyriques, promesses non engageantes, dénonciation des déviants… rien n’a manqué au barnum dont le seul résultat réel a été que la bureaucratie climatique a fait ce qu’il fallait pour prolonger sa propre existence. Il est temps que les citoyens se demandent s’ils sont d’accord.
Mathématicien et essayiste, Benoît Rittaud est maître de conférences à l’université Paris-13 et président de l’association des climato-réalistes."
Une analyse, abondamment documentée et sans compromis, du déroulement, au quotidien, des débats (souvent byzantins), des exagérations infondées et catastrophistes, des hésitations et des multiples concessions qui ont émaillé, jusqu'à la toute dernière minute, la COP21 de Paris en Novembre-Décembre 2015. Selon l'auteur le spectacle "derrière le rideau" s'apparente davantage à un exercice de communication, à un "barnum" ou à un "théâtre", qu'à une négociation internationale de haut niveau. Tout a été fait pour parvenir à un accord, quel qu'il soit. Le résultat est évidemment décevant, pour ne pas dire d'une totale vacuité, ce qui n'a pas empêché qu'il soit présenté au public comme un triomphe d'envergure planétaire.
Comme tous les ouvrages de Benoît Rittaud, ce livre est très bien écrit. Il se lit pratiquement d'une traite et les nombreuses réflexions de l'auteur - notamment son analyse aussi documentée que percutante sur les multiples "récupérations" qui émaillent le texte de l'encyclique "Laudato Si" - renforcent l'intérêt du lecteur.
A lire absolument !
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"Science et désinformation" est un ouvrage publié aux Éditions Perspectives libres en 2016, dont l'auteur est Marc Le Menn. (Amazon.fr)
De formation scientifique et travaillant dans un établissement qui collecte des données sur l'environnement marin, Marc Le Menn était curieux de connaître l'envers du décor des articles de presse qui couvrent l'actualité scientifique, et qui sont souvent très loin de la science telle qu'elle est pratiquée quotidiennement dans les laboratoires.
4e de couverture : « Si la désinformation est, et a été, l'arme des dictateurs pour guider le peuple, elle est aujourd'hui l'outil indispensable des démocraties pour modeler l'opinion. Pour ce faire, elles ont élevé la communication et le marketing au niveau d'un art. Désormais, communiquer c'est tenter de désinformer avec toute la subtilité qui s'impose... l'information scientifique sensée être rigoureuse, absolue et indépendante, est tombée dans les mêmes travers, et les exemples sont multiples pour ne pas dire quotidiens. Ils font l'objet d'une part de cet ouvrage. Il est cependant possible d'y voir plus clair, même pour les nons-initiés. C'est l'objectif de ce livre »
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Organisé en neuf chapitres, ce livre est très bien écrit et abondamment documenté. En s'appuyant sur de nombreux exemples, l'auteur analyse avec soin les multiples astuces et procédés utilisés par le microcosme médiatico-politique (et parfois scientifique) afin d'habiller les données de la science dans un sens qui convient à certains objectifs idéologiques, politiques ou autres. Un chapitre entier est consacré au "réchauffement climatique anthropique" qui constitue, en l'occurrence, un véritable cas d'école. On y apprend, entre autres, comment quelques journalistes militants n'ont pas hésité à tenter de "mettre au pas" plusieurs de nos académiciens de l'Institut de France.
Ce livre met en lumière la désinformation insistante, persistante, et parfois subtilement habillée, à laquelle sont soumis nos contemporains dont la plupart sont dépourvus des connaissances scientifiques indispensables pour y faire face. Néanmoins, cet ouvrage ouvre quelques pistes pour tenir en éveil les lecteurs non-experts face à la désinformation rampante.
C'est un sujet important. Le livre de Marc Le Menn fera date.
J'en recommande la lecture.
Marc Le Menn a présenté son livre lors d'une conférence donnée au Cercle Aristote. Cette conférence est disponible en vidéo. |

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"La Comédie du Climat - Comment se fâcher en famille sur le réchauffement climatique" d'Olivier Postel-Vinay est paru le 28 Octobre chez JC Lattés.
Philosophe de formation puis journaliste scientifique de longue date, Olivier Postel-Vinay a la réputation d'une homme posé et prudent. Il a été, entre autres, rédacteur en chef de Science et vie, de La Recherche et de Courrier International. Il est aujourd'hui rédacteur en chef de la revue Books dont il est le fondateur.
Présentation du livre par l'auteur :
« Le changement climatique fournit à mes yeux un matériau de choix pour analyser la comédie du pouvoir et des croyances dans le monde contemporain. Autour de la thèse : la Terre se réchauffe du fait des activités humaines, l’affrontement est violent. D’un coté, les « climatozélotes » qui pensent qu’il n’y a plus de doute et qui ont fait de cette thèse une croyance absolue. De l’autre, les « climatosceptiques » qui pensent avoir relevé suffisamment d’incohérences dans les présentations et les chiffres pour afficher un scepticisme argumenté.
Je me considère comme un « climatoagnostique ». Il en va de la thèse comme de Dieu. Pour l’heure, elle ne peut être ni démontrée ni infirmée. L’un des objets de ce livre est d’expliquer pourquoi, d’analyser données et observations, d’interpréter objectivement les résultats. J’interroge aussi la science d’aujourd’hui, sa relation à l’argent, à la politique et aux médias.
Comment fait-on la différence entre une croyance collective et une certitude scientifique ?
Un débat qui donne naissance à un spectacle quasi shakespearien. À l’exception de l’amour, toutes les passions humaines s’y déchaînent : soif de savoir et de pouvoir, quête de notoriété, goût inavoué pour l’argent, vanité, délire, et même haine jusqu’à l’excommunication ou la mise à mort... »
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Cet ouvrage est conduit à la façon d'une enquête policière. Postel-Vinay y retrace les multiples péripéties, plus ou moins inquiétantes (Crosse de hockey, Climategate, tribalisme etc.), qu'a connu la science du réchauffement climatique au cours des années passées. Son grand mérite et son originalité résident dans l'analyse des modes de fonctionnement du microcosme des scientifiques qu'il connaît fort bien. Entre autres, il montre qu'en opposition avec la croyance populaire, les scientifiques du climat sont loin d'être désintéressés. Il relève que l'idéologie y tient une place importante au risque de biaiser gravement l'objectivité des analyses, surtout sur un sujet aussi délicat que la question du changement climatique..
Voici un interview récent d'Olivier Postel-Vinay au sujet de son livre. Postel-Vinay conclut cet interview par ces mots "Cette question du changement climatique, elle est mal posée, elle est mal gérée, elle est mal traitée et ça devient de l'intox ! "
Ce livre, très bien rédigé, se lit aisément. Il soulève un coin du voile et révèle des aspects peu connus du public (et des politiques) sur les moteurs cette sombre affaire aux côtés effectivement "Shakespeariens".
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"L'idéologie du réchauffement - Science molle et doctrine dure" par Rémy Prud'homme est sorti le 28 Oct. 2015. Il est publié aux éditions L'Artilleur chez Touc.essais.
Rémy Prud'homme est Professeur émérite d'économie à Paris XII. Il a exercé de multiples fonctions dans des organisations internationales et a officié dans plusieurs universités étrangères. De formation urbaniste, il s'est spécialisé dans les problèmes de transports. Il a publié près d'une centaine d'articles dans le Monde et dans le Figaro. En tant qu'économiste, il estime, entre autres, que le coût de la transition énergétique sera exorbitant.
Voici la présentation de son ouvrage (qui ne figure pas sur le site d'Amazon.fr.) par l'éditeur :
"Cet essai ne nie pas le réchauffement de la planète. Au cours du XXème siècle, la température moyenne de la terre a augmenté de 0,6 à 0,8 degrés. Il s’intéresse plutôt au « réchauffisme », néologisme qui rapproche le « réchauffement » et « l’alarmisme » en une certitude que la hausse des température est anthropique.
Rémy Prud’homme montre que ce mouvement d’idées présente les cinq caractéristiques d’une idéologie, selon les critères établis par Hannah Arendt :
-il est monocausal : les rejets de CO2 issus de l’activité humaine expliqueraient à eux seuls le réchauffement de la planète.
-il est scientifiste : il prétend s’appuyer sur une science unique, irréfutable.
-il est étatique : le GIEC, l’ONU et les états ont immédiatement capturé et instrumentalisé cette idée
-il est révolutionnaire : il faut tout changer pour « sauver » la terre.
-il est populaire : les peuples sont facilement convaincus de la responsabilité de l’homme dans les changements du climat.
Comme dans toute idéologie, l’auteur démasque au cœur de ce « réchauffisme » les germes puissants d’une tendance dangereusement totalitaire."
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Comme nombre d'autres, dont Postel-Vinay ci-dessus, Rémy Prud'homme pense (et démontre) que cette problématique a évolué progressivement vers une véritable idéologie, voire une sorte de religion pour certains. Le sous-titre "Science molle et idéologie dure" résumé parfaitement le ton et l'architecture de son ouvrage qui attire l'attention sur les dangers d'une "tendance dangereusement totalitaire".
Voici la présentation Youtube du livre par son auteur. |

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Sorti le 28 Oct. 2015, le "Climat : J'accuse - Des millions de morts au nom des pays riches" de Christian Gérondeau est publié aux éditions L'Artilleur du Touc.essais.
Voici le résumé de l'auteur (qui ne figure pas sur le site d'Amazon.fr.)
"Ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils disent vouloir sauver la planète pour le bien de l’humanité. Mais, si on les écoutait, les conséquences seraient dramatiques.
Lorsque la plupart des responsables politiques, économiques ou religieux accréditent l’objectif de la conférence de Paris de réduire de 50% les émissions de CO2 à l’horizon 2050, non seulement ils mentent en s’appuyant sur des documents scientifiques faux mais surtout ils contribuent à la mise en danger de mort de millions d’hommes et de femmes.
Car chaque année, plus de quatre millions d’êtres humains meurent parce qu’ils n’ont pas ou peu d’électricité et qu’ils sont intoxiqués par les fumées de foyers domestiques. D’après l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), ce « dirty cooking » constitue bien la première cause mondiale de mortalité humaine. Pour faire cesser cette tragédie et plus généralement sortir de la pauvreté plus de trois milliards d’habitants, il faut avant tout leur donner accès à une électricité abondante et bon marché, que seules peuvent le plus souvent leur procurer des centrales à gaz ou à charbon. Mais, au nom de la lutte contre les hypothétiques inconvénients du CO2, les gouvernements des pays riches voudraient le leur interdire. Les pays pauvres ne les écouteront pas, réduisant la Conférence de Paris, la COP 21, à un échec total et c’est heureux pour l’humanité."
Rédigé sous forme de pamphlet, cet ouvrage, assez succinct, est bien documenté et bien rédigé comme les précédents livres de Gérondeau parus sur le sujet. Il fait le point sur des conséquences potentiellement dramatiques de la COP21 et des suivantes qui sont rarement évoquées.
Christian Gérondeau anime également le site des "climato-optimistes". |
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17/10/2015 : "Climat investigation" de Philippe Verdier (éditions Ring)
Extraits de la présentation de l'Editeur : LES DESSOUS D UN SCANDALE PLANÉTAIRE
"Le climat est aujourd'hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix s élèvera pour rompre le silence pour faire éclater la vérité, avant le sommet de Paris ?
Il n'existe aujourd'hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d'otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris. Au plus haut sommet de l'État, l'échec de la COP 21 est diagnostiqué depuis longtemps, mais la manipulation et le spectacle s'amplifient davantage.
Le GIEC, ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et désormais religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu'impalpable...."
"Philippe Verdier est (était ?) journaliste-présentateur à France 2, ex-BFMTV et chef du service météo de France Télévisions. Diplômé d'un master en Développement Durable à l'Université de Paris Dauphine, il a couvert trois conférences sur le climat, dont celle de Copenhague."
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Peu après la parution de son livre, Philippe Verdier a été "mis à pied" par la direction de France-Télévision, ce qui a déclenché une protestation énergique de la part des défenseurs de la liberté d'expression. Une pétition a été lancée sur internet, laquelle a rassemblé des signatures provenant de nombreux pays.
Au demeurant, le livre de Philippe Verdier constitue essentiellement une charge documentée contre l'activisme et l'alarmisme climatique de la part du GIEC, de certains scientifiques, de nombre de lobbies et d'ONG ainsi que du gouvernement français qui prépare la COP21.
Pour ma part, j'y ai trouvé nombre d'anecdotes et de témoignages intéressants pris sur le vif, même si, sur le plan scientifique, l'ouvrage reste plutôt basique et peu critique. En bref, le livre de Verdier est une réaction à l'encontre des excès démesurés en matière de communication alarmiste ou catastrophiste qui accompagnent la promotion de la COP21. A ce jour, il remporte un grand succès en librairie.
Le "teaser" qui précédait la publication de son livre.
MAJ : 01/11/2015 Philipe Verdier a été officiellement licencié.
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24/04/2015 : "La peur exponentielle" (PUF) du mathématicien Benoît Rittaud (auteur du "mythe climatique").
Présentation de l'éditeur : "C'est une nouvelle venue à ajouter à la liste de nos peurs collectives, et son objet est des plus inattendus : un concept mathématique abstrait. Déclinable à l'infini, la peur de l'exponentielle est une réalité contemporaine aussi répandue que méconnue. Scientifiquement construite bien que parfaitement irrationnelle, elle constitue la matrice originelle de quantité de discours alarmistes fondés sur la crainte que nous irions collectivement bientôt heurter de plein fouet les limites du monde : épuisement des ressources naturelles, démographie mondiale, réchauffement climatique...
La première partie s'intéresse à la structure de la peur. Affirmer le caractère exponentiel d'un phénomène permet à peu de frais de prophétiser une catastrophe. La seconde partie mène une critique de cette peur, qui peut conduire au rejet de l'autre (peurs démographiques, critique du « juif usurier »). La troisième partie s'intéresse à l'histoire des représentations sociales liées : idée de croissance proportionnelle sous-jacente au « passage du local au global », étroitesse supposée du monde, visions anciennes de l'exponentielle comme créatrice de richesses (par exemple grâce à la magie des intérêts composés), et établit un lien avec le « désir mimétique » de René Girard. La dernière partie propose des pistes pour surmonter la peur : dépassement de la sidération causée par les grands nombres de l'exponentielle, reconsidération de notre rapport au temps et à l'infini."
Benoît Rittaud est mathématicien et essayiste, maître de conférences hors-classe à l'université Paris 13 (Sorbonne-Paris-Cité), habilité à diriger des recherches. Ses travaux académiques concernent les systèmes dynamiques et la théorie des nombres. Ses nombreux ouvrages et articles de mathématiques destinés au grand public lui ont valu plusieurs prix en France et en Italie.
Un livre très bien écrit et documenté. Il vous en apprendra beaucoup et notamment, comment des scientifiques sont, eux-mêmes, victimes de la "peur exponentielle" omniprésente de nos jours.
Lecture vivement recommandée. |
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31/10/2014 : " Changement climatique" (ISTE Éditions) du Prof. Philippe de Larminat.
L'auteur a publié de nombreux articles et ouvrages en contrôle-commande. Il est un expert renommé en modélisation des processus.
La présentation de ce livre (4 de couv) : "Selon certains scénarios d’émissions de CO2, la concentration atmosphérique future pourrait tripler d’ici la fin du siècle.
Les très grands modèles numériques destinés à effectuer les projections climatiques correspondantes sont conçus et quantifiés à partir des lois de la physique. Malheureusement, beaucoup de celles-ci, relatives à la genèse des nuages, aux modalités de l’effet de serre, ou à l’intervention de l’activité solaire, sont encore mal établies.
Cet ouvrage traite de la modélisation climatique autrement : par les techniques éprouvées de l’identification des systèmes dynamiques, selon l’optique boîte noire. A partir des observations climatiques millénaires, les modèles globaux obtenus sont validés statistiquement et confortés par les simulations qui en résultent.
Ce livre apporte ainsi des éléments constructifs, reproductibles par tout adepte de la simulation numérique, climatologue expert ou non. Il est accessible à tout lecteur intéressé par la question climatique."
Philippe de Larminat a eu une idée originale. Cette idée consiste à appliquer aux variations climatiques les techniques mathématiques reconnues performantes et universellement adoptées dans l'analyse ou dans l'"attribution" des processus complexes tels, par exemple, ceux que l'on peut en rencontrer dans l'étude de divers systèmes dynamiques, comme en automatique. Son remarquable travail montre, entre autres, que l'assertion selon laquelle le réchauffement observé serait dû à l'action humaine ne peut-être ni confirmée, ni informée par les observations. Son analyse montre également que les fluctuations de l'activité solaire constituent la cause prépondérante du réchauffement récent. Sur la base des informations connues en 2000, le modèle prédictif issu de l'analyse de Philippe de Larminat, anticipait l'existence de "la pause climatique" qui s'est poursuivie jusqu'à ce jour, ce dont n'a été capable aucun de la cinquantaine des modèles "basés sur la physique" recensés par le GIEC.
S'agissant du système climatique qui est manifestement extrêment complexe et dont les mécanismes jous-jacents, plus ou moins chaotiques, sont peu ou mal compris et modélisés, le concept "boite noire" de Larminat prend tout son sens. Dans le contexte actuel,
il s'agit d'une approche réellement novatrice et d'un ouvrage passionnant rédigé par un scientifique reconnu. Je le recommande. |
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06/02/14 : "OGM, la question politique" est le deuxième ouvrage sur les OGM destiné au grand public publié par Marcel Kuntz. Le précédent, publié en 2006, traitait de manière factuelle de " Les OGM, l'environnement et la santé". L'auteur est biologiste et Directeur de Recherche au CNRS à Grenoble. Il est un spécialiste reconnu de ce domaine d'activité.
M. Kuntz est également le webmaster d'un site internet dédié.
Présentation : " Les organismes génétiquement modifiés (OGM) vont-ils réaliser des miracles pour nourrir la planète, ou aboutir à un désastre ? Scientifiquement la question ne se pose pas ainsi. Qu’en est-il de la brevetabilité ? La coexistence entre les cultures d’OGM et les autres est-elle possible ? Quelle est la place du chercheur dans un tel contexte ? Il n’existe actuellement en France aucune culture transgénique ; il faudrait, entend-on, évaluer davantage les OGM. Cependant, cette recherche est aujourd’hui impossible dans notre pays. Pourquoi un tel paradoxe ? Après plus de quinze ans de polémiques, il n’y a plus de doute : la querelle des OGM est avant tout politique. La science est-elle dévoyée par cette politisation du débat ? L’interférence du politique a-t-elle des effets sur la science ? Quel rôle jouent les médias, et notamment les plus militants ? L’usage de la violence contre des expérimentations scientifiques est-il un moyen d’expression politique acceptable ? Cet ouvrage, rythmé par les tribunes de l’auteur depuis 2007, fait apparaître les points cruciaux soulevés par la problématique OGM depuis ses débuts, dressant un portrait parfois peu flatteur de ses soubassements politiques."
Cet ouvrage est publié par les Presses Universitaires de Grenoble (PUG).
Autres liens vers le livre : Decitre, Fnac.
Je conseille la lecture de ce livre de mon collègue biologiste dans ces colonnes car, tout comme dans le cas du "changement climatique", l'intervention de la politique dans les débats scientifiques sur les OGM s'est également avérée gravement contre-productive. Les comportements délétères qu'évoquent Marcel Kuntz sont assez directement transposables à ceux qui sont observés dans la question climatique. |
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(25/09/13)"L'innocence du carbone, l'effet de serre remis en question" est un ouvrage rédigé par un de mes collègues physiciens, François Gervais. Il est paru le 2 Septembre 2013 chez Albin Michel. Il est disponible an version électronique Kindle et en version papier.
Cet ouvrage de 315 pages est divisé en 7 parties. La première, intitulée "on ne nous dit pas tout..." est consacrée à une présentation générale de la problématique du réchauffement climatique dit anthropique. Les parties 2 à 4 sont un peu plus techniques sans toutefois rentrer dans les détails sauf sur quelques points importants (et souvent décisifs) qui ne peuvent demeurer inaperçus par un scientifique aussi qualifié (notamment en thermodynamique) que l'auteur. Elles évoquent également les nombreuses observations objectives qui peuvent susciter le doute chez un observateur attentif et incitent à la suspicion quand aux conclusions qui ont été tirées par les rapports successifs du GIEC (section 4 du livre) le plus souvent en pratiquant la sélection des données et en "oubliant" les observations publiées contrariantes.
La cinquième partie traite des "enseignements et enjeux". Elle évoque les multiples exagérations/distorsions médiatiques ou scientifiques ainsi que l'activisme intense dans lequel semble avoir sombré une fraction importante du microcosme climatologique. Tout comme Richard Lindzen (et l'auteur de ce site), François Gervais en discerne une des causes primordiales dans le mode actuel du financement de la recherche sur contrats, le plus souvent gouvernementaux. De fait, ce mode de financement de la recherche, pratiqué de nos jours, a progressivement éliminé le développement et la poursuite de travaux de recherche indépendants et contradictoires qui ont assurés, par une saine confrontation des idées, le succès remarquable de la recherche lors des deux siècles précédents. Autrefois très pauvre, la recherche sur le climat s'est vue récemment très bien dotée parce qu'elle a su susciter un caractère d'urgence dans l'esprit des politiques et du public. La rançon inévitable en est, à présent, un enfermement dans une réthorique circulaire dont tout écart est interdit, ce qui est évidemment peu compatible avec la démarche, nécessairement iconoclaste, de la découverte scientifique.
Les sections 5 à 7 évoquent avec quelques détails bienvenus, la question des énergies renouvelables et des progrès scientifiques accomplis dans les domaines du stockage et la récolte des énergies ainsi que des espoirs suscités par les énergies nucléaires du futur (fission et fusion).
Un phrase, extraite de la conclusion, résume assez bien la pensée de l'auteur : "Réduire la lutte à la condamnation du CO2 risque d'obérer des actions autrement plus urgentes."
Ce livre, très bien écrit par un pédagogue, est accessible aux non-scientifiques. Au vu de la montée d'un doute insistant au sujet des rapports et des affirmations du GIEC, ce livre trouvera certainement son public et - n'en doutons pas aussi - les quelques détracteurs systématiques (ou systémiques) qui, tels les gardiens du temple, font barrage à tout questionnement au sujet du dogme en vigueur.
A côté de la très abondante littérature étrangère rédigée dans un esprit analogue (malheureusement non disponible en fiançais), cet ouvrage est sans contexte l'un des meilleurs publiés sur ces questions pour un public francophone. Sa lecture est vivement recommandée.
En complément, voici une vidéo tournée lors d'un interview de l'auteur à RTL. |
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Un livre intitulé "Climat : 15 vérités qui dérangent" dont le titre fait écho au célèbre opus controversé d'Al Gore "An inconvenient truth" (2006), vient d'être publié aux éditions Texquis, sous la direction d'Istvan Marko, Professeur à l'Université Catholique de Louvain. Ce livre rassemble les contributions de plusieurs personnalités (scientifiques, philosophe, journaliste) belges : Anne Debeil, Ludovic Delory, Samuel Furfari, Drieu Godefridi, Henri Masson, Lars Myren et Alain Préat.
L'objectif de cet opus, décrit par les auteurs, est double. Il s'agit tout d'abord d'ouvrir un débat scientifico-politico-économique qui, jusqu'à présent, a été constamment dissimulé aux yeux du grand public. Il s'agit également d'apporter des éléments de réflexion sur un triple questionnement qui a trait au caractère politico-scientifique du GIEC, aux théories scientifiques mises en avant dans le dernier rapport du GIEC (AR4, 2007) ainsi qu'aux implications politiques, médiatiques et économiques des rapports successifs de cet organisme.
De fait, l'essentiel du contenu de ce livre dresse un portrait fouillé, bien documenté et particulièrement critique des anomalies structurelles et des dysfonctionnements du GIEC, des campagnes militantes et biaisées mises en place, en son nom, au cours des années écoulées ainsi que de leurs conséquences délétères tant sur le plan politique qu'économique. Dans ce sens, cet ouvrage vient en complément de l'excellent livre "The delinquent teenager who was mistaken for the World's top climate expert" de la journaliste Donna Laframboise, malheureusement non disponible en français.
Le grand mérite de "Climat : 15 vérités qui dérangent" est d'offrir une vision alternative cohérente, argumentée et synthétique, particulièrement claire et de lecture aisée même pour des lecteurs non spécialistes de ces questions. Les lecteurs assidus de PU seront heureux de disposer ainsi d'une synthèse ordonnée d'un grand nombre des observations qu'ils ont pu lire, en désordre, dans ce site au fil des mois et des années écoulées.
On ne peut qu'adhérer aux conclusions de Carlo Ripo di Meana (ancien commissaire européen à l'environnement et ancien ministre italien de l'environnement) qui a préfacé cet ouvrage et qui déclare que "fort de [son] expérience personnelle, [il]recommande "chaleureusement" sa lecture tout en exprimant sa reconnaissance aux auteurs.
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Présentation de l'éditeur
"L'environnement est l'affaire de chacun d'entre nous. Il n'y a pas, d'un côté, ceux qui prennent au sérieux l'enjeu écologique et, de l'autre, ceux qui acceptent de détruire la planète. Mais si l'objectif est partagé, les moyens d'y parvenir divisent. J'espère vous montrer que les propositions des écologistes en matière d'énergie s'avèrent souvent irréalisables dès qu'on les regarde de près. Elles semblent miraculeuses, elles n'en sont pas moins illusoires. Nous devons promouvoir une pensée positive et non
catastrophiste. C'est à cette seule condition que nous trouverons les solutions au problème, réel, que nous rencontrons, et que nous aiderons tous ceux qui n'ont pas accès à l'énergie à vivre plus dignement."
Biographie de l'auteur
Samuele Furfari est docteur en sciences appliquées, ingénieur chimiste et ingénieur industriel. Il est depuis trente ans fonctionnaire à la Direction générale de l'énergie de la Commission européenne. Il est notamment l'auteur de Dieu, l'homme et la nature (François Bourin Editeur, 2010).
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Vu pas un bon connaisseur des questions énergétiques, fort de son expérience dans les instances européennes, tout y passe : L'efficacité énergétique, le CO2, les mythes des "mouvements perpétuels", les batteries et les véhicules électriques, les Grenelles, l'exception française vis à vis les gaz de schistes, le bio-éthanol, les éoliennes, les panneaux solaires, le Peak Oil, le nucléaire etc. Comme l'indique le titre, L'auteur démonte un par un les mythes promus par une multitude d'ONG écologistes et propagés par les médias qui, de fait, pilotent l'opinion et, par là, les décisions des politiques soucieux de leur réélection. En définitive, un constat plutôt pessimiste même si l'auteur propose des solutions (par ex. une meilleure formation scientifique du public etc.). Globalement, le constat est assez proche de celui de Christian Gérondeau (vor ci-dessous). Comme dans tous les livres "papier", il y manque des liens mais aussi une bibliographie détaillée. A lire. |


Christian Gérondeau
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Ecologie : La fin. Vingt ans de décisions ruineuses par Christian Gérondeau. Editions du Toucan (publié le 15/05/2012).
Christian Gérondeau est polytechnicien (X57) et expert indépendant. Il enquête sur le réchauffement climatique et l’écologie en général depuis maintenant dix ans. Il a également publié : Ecologie la grande arnaque (Albin Michel) et CO2, un mythe planétaire (éditions du Toucan) (recensé ci-dessous).
Présentation (4 de couv.)
"Soyons clairs, ce livre est incorrect. Incorrect car il démontre, vingt ans après le premier sommet de Rio, que le monde entier a été trompé par le réveil d'une peur infondée venue du fond des âges, celle du changement climatique. Incorrect car il révèle comment cette peur a été orchestrée par quelques individus et organisations. Incorrect enfin car il fait les comptes. Des centaines de milliards de dollars et d'euros gaspillés chaque année au point d'handicaper lourdement le développement économique d'un grand nombre de pays, et d'abord de la France. Et cela pour rien. Mais tout est bientôt fini car la crise dévoile petit à petit les mensonges pseudo-scientifiques. Les industries éolienne et solaire s'écroulent, les taxes sur le CO2 dans l'aérien et autres mesures sans queue ni tête sont retirées, jamais on n'a trouvé autant de pétrole, de gaz ou de charbon et pour comble, les satellites montrent que la température de la Terre ne s'accroît plus depuis quinze ans ! C'est désormais la fin de l'écologie idéologique."
Ou encore, un résumé sur le site de l'éditeur :
"Pourquoi des groupes de pression, des partis politiques, des associations ont inventé « l’urgence écologique » et combien cette fausse urgence va-t-elle coûter au contribuable français?
Comment aussi, lorsque des scientifiques opposent à ces « khmers verts » des arguments contradictoires, ils sont aussitôt bannis et insultés avec une violence qui fait effectivement penser aux méthodes totalitaires ? Appuyé sur les mesures du Hadley Center et de l’OMM, validées par le GIEC, Gérondeau fait remarquer qu’après une hausse continue de 1975 à 2000, toutes les mesures font apparaître que la température moyenne de la planète n’augmente plus depuis onze ans. Pourquoi ? Nul ne le sait. Mais pourquoi personne ne le dit... ? Gérondeau en a quelques idées…"
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Bien documenté, très bien écrit, agréable et facile à lire, ce livre fourmille de données chiffrées sur les transports (une spécialité de l'auteur), les ressources énergétiques, les éoliennes, le photovoltaïque, les accords de Grenelle etc. qui permettent d'évaluer (combien ça coûte ?) les politiques (jugées désatreuses) mises en place avec un zèle exceptionnel, essentiellement par les petits émetteurs de CO2 que sont la France et l'Union Européenne, au nom de l'écologisme militant et pour un bénéfice négligeable pour la planète. Gérondeau décrit également en détail la genèse et les moteurs du GIEC de l'ONU que sont, entre autres, les ONG écologistes internationales telles que le WWF. Le récit est édifiant.
L'auteur explique que les choix hasardeux et les gaspillages d'argent public, notamment résultant du Grenelle de l'Environnement, ont été (et sont encore) innombrables, sans compter les effets destructeurs et de plus en plus invasifs des "dépenses méta-publiques" qui n'apparaissent pas dans les comptes publics car ce sont les consommateurs qui payent et non les contribuables (comme, par exemple, pour le tarif en hausse de l'électricité qui tient et tiendra compte des tarifs exhorbitants du rachat des énergies éoliennes et solaires).
Lecture recommandée. |
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Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête : 15 grands scientifiques géographes nous rassurent sur notre avenir. (Format Kindle) Sous la direction de Sylvie Brunel et Jean-Robert Pitte.
Présentation de l'éditeur :
Depuis longtemps, les géographes contestent le catastrophisme qui s’appuie sur les constats et prédictions de certains savants, souvent enfermés dans leur spécialité et refusant d’admettre la réalité de l’évolution de la planète. Ils ne nient pas les changements environnementaux qui se produisent en ce moment, en particulier dans le domaine climatique, ni la part de responsabilité qui revient aux sociétés humaines en la matière. Ils constatent en revanche que la rapidité des progrès techniques donne beaucoup plus de moyens aux hommes de s’adapter aux évolutions naturelles ou anthropiques en cours et d’en tirer profit, d’enrayer certaines de leurs conséquences fâcheuses et de restaurer des dégradations que l’on qualifie trop rapidement d’irréversibles. Attachés aux faits, ils constatent que la population de la planète atteindra bientôt les 7 milliards, vivant plus longtemps et dans de meilleures conditions que les 3 milliards d’il y a 40 ans.
Voici quelques thèmes qui seront abordés, chacun par un géographe. Maîtriser les risques environnementaux, Yvette Veyret, Université de Paris X-Nanterre. Que faut-il penser du réchauffement climatique ? Martine Tabeaud, Panthéon-Sorbonne. Les océans sont-ils déréglés (niveau des eaux, pollutions, richesses halieutiques, etc) ? Alain Miossec, Recteur de l’Académie de Rennes. Va-t-on manquer d’eau douce ? Loïc Fauchon, Président du Conseil Mondial de l’Eau. La biodiversité est-elle en péril ? Georges Rossi, Université Michel de Montaigne, Bordeaux. Une bonne forêt est-elle une forêt bien exploitée ? Paul Arnould, ENS Lyon. 7 milliards d’hommes : la terre est-elle surpeuplée ou vieillissante ? Gérard-François Dumont, Paris-Sorbonne. Peut-on nourrir correctement la multitude humaine ? Les défis du développement, Sylvie Brunel, Paris-Sorbonne. Pour une vision optimiste de la croissance, Frédéric Teulon, directeur de la recherche à l’IPAG...
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Pascal Acot (ci-contre) est chercheur au CNRS. Philosophe de formation, il s'est spécialisé dans l'histoire de l'environnement.
Pascal Acot vient de publier un livre (sorti le 13 Oct. 2010, chez Armand Colin ) intitulé "Climat , Un débat dévoyé -éléments de réponse". qui a déclanché quelques réactions violentes de la part de certains de ses collègues, membres de la petite communauté feutrée des environnementalistes de diverses disciplines scientifiques.
Il faut dire que ce livre, dont je vous conseille la lecture, peut-être considéré comme un véritable brulôt par les tenants de la pensée unique climatique. La présentation lénifiante del'éditeur qui figure en 4-de-couv me semble bien éloignée du contenu du bouquin.
Ce livre me semble particulièrement intéressant en ce sens que Pascal Acot, sans doute acquis aux thèses climatiques en vigueur, dont la lecture nous apprend qu'il ne remet pas fondamentalement en question les fondamentaux (il fait confiance !), s'est dessillé. Acot s'est beaucoup ému des comportements hautement criticables d'un certain nombre des acteurs de ce psychodrame qui prend parfois des allures de bataille d'Hernani. Tout y passe : Les conflits d'intérêts manifestes d'Al Gore et du Président du GIEC (Pachauri), les tribulations de Yann-Arthus Bertrand et de Nicolas Hulot, le Climategate, l'Himalayagate, l'appel à la "science officielle" des 600 (auprès des institutions scientifiques), les "Tartuffes" politiciens, Allègre, l'ADEME, la taxe carbone, les "souverains poncifs" (sic), la sacralisation de la Nature, les intérêts financiers en jeu, les lobbys, le mélange désastreux de la science et de la politique, le principe de précaution, la mondialisation etc.
Pour un lecteur assidu de "Pensee-Unique.fr", il n'y a rien dans ce livre qui puisse vraiment surprendre mais ce qui est étonnant, c'est l'impression persistante éprouvée à la lecture de ce livre, que Pascal Acot, en bon environnementaliste qu'il est (était), vient d'avoir une sorte de révélation et qu'il en a éprouvé un véritable choc qui l'a sans doute poussé à rédiger un opus qui ne lui fera certainement pas que des amis dans la sphère dans laquelle il évolue. Bel exemple de courage intellectuel, me semble-t-il.
D'autant plus que son livre est postfacé par un pamphlet particulièrement vigoureux signé par le Journaliste Pierre Lévy qui ne fait vraiment aucun cadeau aux responsables politiques, scientifiques ou philosophes des nombreuses "anomalies" dont se sont rendus coupables les acteurs bien-pensants de cette guerre picrocholine qui implique aussi bien l'écologie que la climatologie. Visiblement Lévy est un journaliste sceptique auquel on ne la fait pas. Une espèce en voie de disparition, semble-t-il.
La lecture des 22 pages de la postface de Lévy, rédigée d'une plume trempée dans le vitriol et émaillée de multiples traits d'humour, est véritablement jubilatoire..
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